Chez nos voisins, où le citoyen choisit ses dirigeants
par le biais d’élections législatives,
le nom du chef de gouvernement et la majorité
sont annoncés quatre à six mois à l’avance
sauf événement dramatique de dernière minute.
Chez nous, avec cette exception française en Europe
nommée présidentielle,
la campagne sert à démentir les augures,
déjouer les parieurs, défaire un favori,
démolir un outsider, débusquer un inconnu.
La fameuse rencontre entre le peuple et le candidat…
À chaque édition, le scénario s’est révélé différent
et en dehors de la première en 1965, au 2 janvier,
l’affaire était loin d’être emballée pour le futur vainqueur.
Où en sont-ils cette année ?
La personnalité du Président Sarkozy,
sans doute davantage que son bilan,
suscite du rejet chez beaucoup de Français.
Mais celle de son principal adversaire,
François Hollande ne soulève ni enthousiasme ni adhésion forte
y compris dans son camp.
François Bayrou reste étiqueté à droite
pour la majorité des électeurs de gauche,
ce qui, à ce jour, limite son potentiel.
Marine Le Pen n’est pas perçue crédible
sur les questions économiques.
Or, la seule indication fiable à ce jour,
c’est que la crise sera le mot, le thème, l’enjeu de la campagne.
Tous les candidats doivent encore faire leurs preuves…
à l’épreuve de cette situation et de la campagne.
On a vraiment la chance de voter en France : le suspense est garanti.
Pascal Jalabert
je trouve que cet article est un bon résumé...
de la situation actuelle....
Blanc bonnet, bonnet blanc....
Quand les caisses sont vides.....