Léon Lonjaret avait du caractère.
Quinze ans avant sa mort, ce Bressan a fait une demande
pour être enterré à côté de son rucher,
au milieu de ses terres.
Après avoir reçu l’autorisation,
il a creusé lui-même sa tombe et érigé sa sépulture.
« Il voulait être enterré debout,
mais il n’avait pas creusé assez profond. Il est donc penché »,
confie Sylvie Chevet, son arrière-arrière-petite-nièce.
Il a tout de même réussi à emporter dans sa tombe
son fusil et une bouteille d’hydromel de sa production.
Léon Lonjaret est ici assis sur les marches de sa future sépulture.Photo A. B.